samedi 30 juillet 2011

Albert Londres – grand reporter et humaniste


Au service de la vérité, Albert Londres figure parmi les plus grands journalistes de la première moitié du XXe siècle, plus précisément de la période s’étalant de la première guerre mondiale – dont il couvrira les combats en dénonçant la censure –  jusqu’en 1932, année de sa mort en mer lors du voyage retour de son dernier reportage.

Albert Londres, va ainsi investiguer, chercher la vérité et informer le public français sur de nombreux thèmes. Celui qui écrivit " Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire tort, il est de porter la plume dans la plaie. ", va aussi influencer l’opinion, amener parfois le gouvernement français à prendre action, comme après la publication de ses articles sur les conditions de survie inhumaines dans les bagnes français (Dante n’avait rien vu).

Parmi les sujets abordés, ou plutôt analysés, citons   dans le désordre   la Russie soviétique (Dans les Russie des Soviets : 1920), la traite des Blanches (Le Chemin de Buenos Aires), les excès du colonialisme en Afrique (Terre d’ébène), les revendications indépendantistes de Gandhi, Neru et Tagore (En Inde), les combats entre Japonais et Chinois (La Guerre à Shangaï), …

jeudi 28 juillet 2011

Robert Plant après Led Zeppelin: mon top 3

Criez Robert Plant et l’écho répondra sans doute … Led Zeppelin! Et c’est très bien, je les aime bien aussi!

Cependant ce billet porte sur l’oeuvre de Plant après la disparition de Led Zeppelin. Soit, une vaste discographie – inégale à mon sens – que vous pouvez à loisir consulter sur cette page wikipedia

Je me bornerai pour ma part à citer mes trios albums favoris …:

Mighty ReArranger
(2005, avec son groupe The Strange Sensation)

Fate of Nations
(1993, solo)

Band of Joy (2010, avec un nouveau groupe
baptisé Band of Joy)

... et à vous proposer d’en écouter des extraits sur Amazon:
 















































Voilà pour mes Robert Plant favoris. Quels sont les vôtres?

lundi 25 juillet 2011

Izia Higelin: une véritable bombe d'énergie


La pochette de l'album éponyme.
Un deuxième devrait

sortir d'ici la fin d el'année
Elle se définit d’ailleurs elle-même comme suit dans un interview publié sur redjoe’s blog :
« Spontanée, libre, énergique, instantanée, révoltée. Comme ma musique, je suis quelqu’un de brut, parfois avec un peu un manque de tact, de très sensible aussi. Tout cela fait ma musique et moi.“ Et c’est bien ainsi qu’elle apparaît lorsqu’elle chante tant en direct qu’en studio.

Je dois mon premier contact avec le talent et l’énergie d’Izia à l’émission Taratata. L’entendre – et la voir – chanter Let Me Alone, Proud Mary ou encore Diamonds are a girl’s best friend en duo avec Olivia Ruiz, donne une juste image de son aisance sur scène et de son tempérament musical, fait d’une énergie, d’un naturel et d’une générosité qui donnent envie de la voir en concert !

dimanche 24 juillet 2011

Catherine Ringer: Please do keep on Ringing 'n Rolling Lady!

Ring 'n Roll - Catherine Ringer
Pas mal de journalistes ont interviewé Catherine Ringer depuis la mort de Fred Chichin. Elle s'est donc souvent exprimée sur le sujet et son ressenti. Ensuite, est paru Catherine Ringer chante les Rita Mitsuko. Puis on a vu Catherine Ringer se produire en concert et, voici son premier album solo, Ring 'n Roll, sur des musiques de Mark Plati.

Et tout est là, bien présent! Fred Chichin n'est pas "absent" bien sûr, en témoigne le titre Mahler, véritable hymne à l'amour. Mais surtout, Catherine Ringer est bien là: la voix, le "jeu vocal", les paroles. Tout est en audaces multiples, en énergie, et plein de variété stylistique.


Chichin n'est plus, les Rita Mitsuko resteront dans la légende, mais Catherine Ringer - elle - est bien vivante!

Des extraits au bas de cette page Amazon

Merci à MET pour avoir suggéré cet album et à Isabelle (<3) pour m'avoir transmis la suggestion ;-)

jeudi 21 juillet 2011

Josh T. Pearson - Last of The Country Gentlemen : brillamment sépulcral!

Attention si déprimé : s'abstenir !

Josh T. Pearson -
The Last of The Country Gentlemen
Voilà c’est fait, l’indispensable avertissement est donné, il vous reste maintenant à découvrir la beauté de cet album précieux, rare comme une confession publique d’une dizaine de plages.

Une guitare acoustique, une voix et des textes intimes pour exprimer toute la tension entre tentation christique (« I am off to save the world ») et acceptation de ses propres limites (« You need a Saviour and I just am not him. »), pour dire combien l’humain peut se sentir divin et pourtant restreint ou résigné.

La tonalité musicale est celle d’un folk épuré, lent et sombrement envoûtant, entièrement dominé par la voix et la guitare. Un disque d’une grande beauté donc, loin des sentiers battus.

Des extraits sur  Amazon


Sweetheart, I aint your christ, vidéo empruntée à YouTube :







mercredi 20 juillet 2011

Le ministère des Affaires spéciales, premier roman de Nathan Englander

Un premier roman et d’un coup d’un seul … un grand coup ! 

L’Argentine est sous la coupe de Videla, les disparus se comptent par milliers. Personne ne sait rien, personne ne voit rien et surtout personne ne dit rien. La dictature militaire est donc propice au déni, pas seulement à ceux de la démocratie et des droits de l’homme, mais aussi au déni du simple droit d’exister.

Et Nathan Englander d’aller plus loin encore, puisqu’il choisit pour personnages principaux un couple juif, dont le mari – Kaddish - rejeté par sa communauté, lui permet pourtant d’oublier, de renier, des ascendances considérées comme gênantes.

C’est dans cette atmosphère, qui flirte très souvent avec l’absurde, que Lillian et Kaddish vont rechercher leur fils « disparu » - enlevé par la junte - se heurtant, se cognant, aux murs de silence érigés par la dictature, ainsi d’ailleurs qu’à eux-mêmes.

Un roman « éblouissant, où la tragédie et l'absurde se mêlent, sans jamais se déparer d'un humour dévastateur » selon l’éditeur. Mais il convient de préciser que l’humour se cache ici derrière bien des degrés ! Il ne faut donc pas s’attendre à rire à gorge déployée (ce qui n’est pas un défaut selon moi), mais plutôt à connaître de temps à autre un sourire sardonique comme je me rappelle en avoir affichés à certains passages de l’Auto-da-fé d’Elias Canetti.

mardi 19 juillet 2011

Les soaps me donnent de l’urticaire. Mais pas The Big Bang Theory!

C’est épidermique, je fuis la télévision lorsque passe un soap. Donc, souvent.
Je trouve ces machins-là exécrables : scénarii inconsistants, acteurs (?) de cinquième zone, éclairage de bazar, rires en boîte, …

The Big Bang Theory est l’exception qui confirme la règle : voilà un soap qui me fait vraiment rire ! Quelle palette de personnages ! Tous plus délirants les uns que les autres. Songez donc : un quatuor de geeks authentiques, surdoués, tous ou presque Docteurs en matières obscures comme par exemple la physique quantique et chacun doté d’une personnalité propre et affligé de ses propres névroses, inaptitudes sociales et autres TOC.

Ajoutez à ce quatuor une voisine de palier blonde, venue à LA pour se lancer dans le cinéma mais serveuse pour gagner son pain, l’un ou l’autre ascendant au bord de l’hystérie et quelques tentatives de conquêtes amoureuses ; mélangez et vous obtenez une série aux situations vraiment hilarantes !

Le tout est d’ailleurs – et c’est encore une exception – porté par des acteurs crédibles.

Pour vous faire une idée, des extraits d’épisodes sont visibles sur le site de CBS.

Et un autre venant de Youtube:

dimanche 17 juillet 2011

A la découverte d'An Pierlé

Si la pianiste et chanteuse belge An Pierlé a signé son premier album - Mud Stories - en 1999, je confesse que je ne me suis intéressé à sa production que tout récemment. Mais comme il vaut mieux tard que jamais, j'ose dire que me voilà séduit par la voix et l'atmosphère musicale. 

Hinterland, paru en 2010.
J'écoute en écrivant ceci l'album An Pierlé & White Velvet, (2006), premier opus paru non plus sous le nom d'An Pierlé, mais bien d'An Pierlé & White Velvet.

Si vous ne connaissez pas encore l'artiste*, vous pouvez écouter quelques-unes de ses chansons sur sa page myspace ou franchir le pas d'aller l'écouter, par exemple au Brussels Summer Festival 2011 (le 20/08 pour être précis). L'inconnue - pour moi du moins - étant dans le deuxième cas: comment l'univers musical particulier d'An Pierlé "passe-t-il" en public? 

C'est ce que je me ferai un plaisir de vous rapporter après en avoir fait l'expérience.


* en réalité, les artistes, puisque les chansons sont cosignées par Koen Gisen

samedi 16 juillet 2011

Un polar irlandais pour tout l'été

La couverture du dernier titre en date
Eté, saison qui semble propice à la lecture et à l'évasion!

C'est précisément ce que propose Peter Tremayne avec les mystères de soeur Fidelma, une série d'une quinzaine d'ouvrages policiers dont l'héroïne est tout à la fois religieuse, avocate, irlandaise et enquêtrice géniale.

Passionné de culture celtique, Tremayne nous permet d'explorer les coutumes de l'Irlande du VIIe siècle. Et c'est - du moins, c'est pour moi - une véritable découverte que de se rendre compte des particularités de la société et du système législatif irlandais de l'époque.

Je ne soupçonnais par exemple pas que pût régner où que soit dans le monde du VIIe siècle, un système s'attachant si bien à l'égalité homme-femme. Ni je l'avoue, que le système éducatif irlandais ait pu bénéficier d'un rayonnement perçu jusque sur le continent!

Et Tremayne ne se prive pas de faire ressortir les spécificités de ce système en confrontant son héroïne à des personnages issus d'autres cultures (telles celle de la très catholique la Rome vaticane ou encore celle des royaumes saxons voisins).

Une série policière de très bonne compagnie donc.

Deux liens pour en savoir plus :
Le site du fan-club de Peter-Tremayne: The International Sister Fidelma Society
La page dédiée à Peter Tremayne dans le site de la collection 10-18

jeudi 7 juillet 2011

Propositions blues


Non, non, non. Promis, je ne vais pas essayer de retracer l’histoire du blues, ni d’évoquer ses différents styles propres, ni les genres nombreux genres musicaux qu’il a influencés!
Tout cela a déjà été très bien fait ailleurs, par exemple sur wikipedia.

Par contre j’aimerais vous proposer de découvrir (peut être) quelques bluesmen contemporains.

A commencer par Seasick Steve, chanteur et guitariste américain,  dont la voix rocailleuse, le jeu de guitare, le son assez brut et les textes évoquent sans doute le plus "directement" l’idée que l’on se fait du blues.

Je vous suggère un album récent, que je trouve bien représentatif de son travail: Man From Another Time
Des extraits sont disponibles sur Amazon


C’est il y a quelque jours seulement que j’ai découvert Napoleon Washington, grâce au forum www.newmusic.be. Ce bluesman hélvétique pratique un blues nettement plus "sophistiqué“, plus léché, que son homologue d’outre Atlantique. 

Son dernier album – Mud & Grace – est écoutable en ligne et en entier sur le site de l’artiste.



Pour terminer, je vous propose encore un groupe made in US qui pratique – entre autres – un blues électrique au son un brin "garage“, j’ai nommé The Black Keys


Voici un lien vers des extraits de l’album par lequel je les ai découvert, The Big Come Up: des extraits (sur Amazon)