samedi 18 février 2012

The Wire : Un brin anachronique mais tellement bon !


C’est quelque chose comme un ras le bol des poupées barbie déguisées en inspectrices qui se pâment en découvrant des cellulllllles z’épithéliales dans un échantillon de je ne sais plus quoi et des experts en costard biberonnés au MIT et dopés aux gadgets high-tech. C’est aussi - comme souvent - un heureux hasard qui m’aura permis de découvrir The Wire plus de trois ans après la fin de sa cinquième et dernière saison. Découvrir et accrocher … fort !

Voici Baltimore, ses zones de non droit, son port, ses trafics, ses dealers, ses politiciens corrompus, ses journalistes pas tous incorruptibles et ses flics ! Parfois un peu idéalistes, ceux-ci ne sont jamais idéaux, car précisément trop humains.

La grande force de la série est de nous faire voir l’opiniâtreté de certains et la petitesse de bien d’autres. De confronter des malfrats obéissant à leurs propres codes et des policiers qui se débrouillent – que ce soit pour faire leur travail correctement ou pour atteindre plus confortablement l’âge de la retraite – malgré la rue et ses balles, malgré les contrordres dictés puis contredits par une hiérarchie carriériste et donc très faillible et malgré un chronique manque de moyens (qui contribue fort judicieusement à nous épargner tout clinquant).

2 commentaires:

  1. Je n'ai toujours pas vu, malgré le grand bien que j'en entends, tu me donnes encore plus envie de m'y mettre

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    1. Bonjour,
      Je te le conseille fort. C'est vraiment fort bon!

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