
Il est particulièrement intéressant de remarquer que Potok ne donne pas de réponse toute faite. La réalisation de soi, passera en fonction des romans et des personnages, soit par une immersion plus profonde dans l’état religieux, ou au contrainte par une recherche d’émancipation dictée par d’autres passions, telle la passion pour l’art (cf "Je m’appelle" Asher Lev" et "Le don d’Asher Lev").
Il est bien sûr permis de faire une lecture plus universelle des romans de Potok, en ceci qu’ils mettent au fond en scène la tension entre l’héritage des générations antérieures et l’aspiration qui sommeille en chacun de se déployer, de faire ses propres expériences, de prendre ses propres décisions et - au final - de choisir de rejeter, d’intégrer partiellement, ou de mélanger intégralement cet héritage à son expérience personnelle, voire même de ne pas choisir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire