samedi 4 juin 2011

Visitez l'expo Joan Miro sans attendre

Je l'ai fait hier et franchement, bien qu'ayant déjà vu de nombreuses oeuvres dans différents musées, en voir 120 dans une exposition dédiée à l'artiste m'a vraiment permis d'en apprendre beaucoup et de mieux comprendre l'évolution et la démarche de Miro!

Attention, la phrase qui suit constitue une véritable entorse à ma vision du monde et je le ne le dirai pas souvent, mais en l'occurrence il serait injuste de ne pas l'écrire: Merci ING !

Revenons-en aux choses sérieuses, à l'exposition donc.

Elle vaudrait déjà largement le déplacement si n'y était présentée "que" la merveilleuse série des 22 "Constellations".

Mais l'on y apprend aussi comment Miro a traversé des mouvements comme le cubisme et le surréalisme, sans s'y engluer, en créateur libre. On y verra aussi l'importance sur l'évolution de sa manière des événements politico-historiques de la première moitié du 20e siècle (guerre d'Espagne, deuxième guerre mondiale). 

J'y ai découvert un Miro moins léger que celui dont j'avais l'image, un artiste qui conjure les événements et le passage des années en contrebalançant la part de plus en plus en grande prise part la couleur noire, à l'aide de rouge, de jaune, de vert, de bleu, plus crus que dans les oeuvres plus anciennes.

Enfin, on remarque que si la ligne a toujours eu une place de choix dans son travail, que l'artiste a d'emblée voulu faire tendre vers la simplicité, elle devient plus importante encore vers la fin de sa vie. Et j'essaie ici de citer de mémoire (donc imparfaitement) une phrase de Miro: 
Bien sûr il ne m'a fallu qu'un instant pour tracer cette ligne au pinceau. Mais il m'a fallu des mois, parfois des années pour la concevoir. Et j'y ai gagné ma liberté. Parce que la liberté c'est la simplicité.

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